À l’horizon 2050, l’urgence climatique impose aux territoires d’adopter de nouvelles approches pour anticiper les transformations profondes de nos modes de vie et de nos environnements urbains. C’est ce que rappelle l’article publié par L’ADN, consacré à la prospective comme outil de pilotage de la transition écologique.
Dans cet article, Sonia Guelton, membre du comité scientifique de la Chaire Économie de la Transition écologique urbaine (Immobilier, Logement, Architecture, Aménagement) de l’Institut Louis Bachelier, souligne la nécessité d’une vision systémique et de long terme dans l’aménagement des territoires.
« Imaginer le futur, sans pour autant chercher à le prédire, permet d’anticiper les événements et de se mettre en position d’agir […]. Cela permet d’identifier les atouts et les faiblesses, de piloter dans la durée, de faire des économies dans l’action et non pas de réagir sous la contrainte. »
Loin des approches techniques cloisonnées, Sonia Guelton plaide pour une logique d’interconnaissance entre disciplines et acteurs. Un positionnement au cœur des réflexions portées par la Chaire Économie de la Transition écologique urbaine, qui explore les leviers économiques, sociaux et spatiaux d’une transition juste et soutenable.
Lire l’article complet sur L’ADN : https://www.ladn.eu/ladn-transition/anticiper-2050-prospective-au-service-villes-territoires-demain/
La Chaire Économie de la Transition écologique urbaine (Immobilier, Logement, Architecture, Aménagement) vise à constituer une plateforme de recherche et d’enseignement de référence sur les transformations de la ville à l’aune des enjeux climatiques.
Portée par la Fondation du Risque au sein de l’Institut Louis Bachelier, en partenariat avec l’École des Ponts ParisTech et l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Malaquais, elle repose sur quatre piliers structurants – immobilier, logement, architecture, aménagement – afin de réunir les acteurs de toute la chaîne de valeur de la production bâtie.
La Chaire adopte une approche transdisciplinaire inédite, en interrogeant les modèles économiques de la ville durable, les pratiques professionnelles et les politiques publiques. Elle ambitionne de décloisonner les savoirs et de favoriser le dialogue entre architectes, économistes, urbanistes, juristes, ingénieurs et acteurs du secteur immobilier. Elle permet également de confronter les enjeux du terrain à la recherche académique, notamment à travers des enseignements et séminaires ouverts aux jeunes générations.
En croisant économie, architecture et aménagement, la Chaire propose de nouveaux cadres d’analyse et d’action pour penser – et construire – les territoires résilients de demain.